Deux homosexuel(le)s dans un arbre


Lors d’un salon des associations, une lesbienne m’expliquait la joie de la parentalité avec sa compagne. Je lui expliquais que je faisais de la généalogie et elle m’a répondu que l’homoparentalité et la généalogie n’avaient rien à se dire. Je lui rétorquais que si ses arrières…-petits-enfants cherchaient à construire leur arbre, que devraient-il inscrire dans la case à coté de la sienne, celle du co-parent ?

La généalogie n’est pas la génétique, elle ne s’occupe que de documents légaux. Donc nous aurons peut-être des couples de même sexe avec enfants dans nos arbres si les lois sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité sont votées. Ce qui posera encore une fois la question de la séparation entre le/la géniteur/trice et le parent.

Un couple c’est une histoire d’amour souvent concrétisée par un ou des enfants. Lorsqu’une adoption pleinière est faite en France, les parents naturels disparaissent et la justice condamne ceux qui souhaiteraient faire référence à ces dits parents naturels. Donc un couple homosexuel adoptant devient les parents de l’enfant, selon la loi.

Il faudra donc modifier les logiciels de généalogie !

Un adage généalogique dit « Maman toujours, Papa peut-être ». Avec les nouvelles lois, on pourra même douter de qui est « Maman » mais les liens tissés du vivre ensemble dans une cellule familiale fait la famille et la généalogie est la science des familles : composées, décomposées, recomposées, décomplexées.

Et l’inceste ? L’inceste existe, existait et malheureusement existera. Il est prohibé par la loi donc ne peut être mentionné même dans un arbre généalogique qui est le fruit de documents légaux mais peut exister pour la génétique qui s’appuie sur les tests ADN.

La loi est passée : pour faire le point

 http://histoirefamilles.blogspot.fr/2013/06/quand-la-genealogie-sadapte-aux.html