Selon La Noblesse Française de Arnaud CLEMENT, Edition de Juin 2024
Caumont La Force (de) olim Caumont de Beauvilla (Agenais) : Une famille d’extraction féodale (1211), éteinte en 1764 a reconnu comme parente la famille actuelle. Cette communauté d’origine, qui a été souvent contestée, parait aujourd’hui à peu près démontrée. (rameau subsistant) Extraction prouvée 1528. Maintenue noble le 5 juin 1669 sur preuves de 1528 par jugement de M. de Bezons, intendant du Languedoc pour trois frères. « ce jugement établit bien faiblement la filiation ». Le second des trois frères maintenus fut condamné le 1er mars 1670 par jugement de M. de Bezons à payer une amende comme usurpateur de noblesse. Honneurs de la Cour en 1767 sous le titre de Marquis de Caumont. (rameau éteint) Preuves de noblesse pour les sous-lieutenances en 1786. Chevalier de l’Empire par L.P. du 29 juillet 1808. (rameau subsistant) Titre de duc héréditaire par ordonnance du 31 août 1817. Pair de France. [ANF-1946, WNS, CEA IX p.60, V07, WP] Le duché de La Force fut réérigé par L.P. de mai 1784 en faveur de Louis-Joseph de Caumont (1768-1838) qui n’a qu’une fille. Donc titre de nouveau éteint en 1838.
Le frère de Louis-Joseph, François-Pierre-Bertrand (1772-1854) releva le titre et se fit appeler duc de La Force mais sans collation de titre et sans L.P. Le Roi Louis-Philippe l’appela à la pairie pour remplacer son frère sous ce titre de duc le 7 mars 1839, mais toujours sans collation de titre et sans L.P. Seulement reconnaissance tacite du
Roi. Non suffisant en droit nobiliaire ! Enfin le tribunal de la Seine a reconnu ce titre de duc le 17 juillet 1914, (puis de nouveau reconnu par le sceau le 6 mai 1966) mais la République n’est pas compétente en droit nobiliaire !
D’azur à trois léopards d’or, armés, couronnés et lampassés de gueules
… après la mort de tous ses enfants (1758 peut-être! ) le vieux duc de Laforce (grand-père d’Adélaïde), était à Versailles, dans une salle où se tenaient les Gardes du Roi.
Tout à coup, il entend appeler « Caumont ! » sur un ton familier. Il apostrophe alors celui qui venait de parler ainsi : » Qui vous permet de me parler aussi familèrement ? »…
Le jeune garde fautif lui répond : « Ce n’est point vous, mais un camarade nommé Caumont que j’interpelle ainsi ! »
Surpris, le vieux Duc cherche alors à savoir qui est ce « Caumont » et fait ainsi la connaissance de Bertrand qui épousera Adélaïde, sa petite fille.

On remarque dans cet arbre de parenté que l’époux d’Adélaïde, n’est pas un descendant du premier duc de La Force. Il semble issu d’une branche cadette. Cela peut demontrer la volonté pour une famille noble de garder les honneurs, ici un titre de duc et pair.
Du mariage d’Adélaïde, est né une fille : la comtesse de Balbi, favorite de Louis XVIII.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Nompar_de_Caumont
Anne de Caumont La Force est la fille du marquis Bertrand Nompar de Caumont la Force qui fut garde du corps du roi Louis XV et premier gentilhomme de la chambre du comte de Provence (futur Louis XVIII), et de la marquise, née Adélaïde-Luce-Madeleine de Galard de Brassac, qui fut dame de compagnie de la comtesse de Provence, avant d’être gouvernante des enfants du comte d’Artois (futur Charles X).
On voit ici qu’Adélaïde a la place que lui assignait sa naissance, tout près du trône (les frères de Louis XVI).
de l’union, est né un fils : Louis-Joseph Nompar de Caumont (1768-1838)
Louis-Joseph Nompar, qui reçoit lorsqu’il a 4 ans pour parrain et marraine Monsieur le comte de Provence et Marie-Joséphine de Savoie, épouse le 11 mai 1784 (contrat signé par le roi et la famille royale, le 2 mars 1784), Sophie Pauline d’Ossun, fille de Charles-Pierre-Hyacinthe, comte d’Ossun, grand d’Espagne de première classe et de Geneviève de Gramont. La duchesse de la Force a pris le tabouret chez la reine le 13 janvier 1788. Le duc et la duchesse ont une fille, Adélaide Olympe, née en 1789, morte jeune.
Louis-Joseph Nompar est créé duc par brevet de 1787. Les ducs à brevet d’honneur : il ne s’agit pas à proprement parler de duchés, mais de titres ducaux accordés par le souverain à des individus – et non à des fiefs. Ce titre n’est pas héréditaire, il n’y a donc pas à l’enregistrer au Parlement. Les ducs à brevet d’honneur jouissent de tous les privilèges des ducs non pairs.
Le fils par ses parrainages et son mariage montre lui aussi sa proximité avec le trône français.
A la Restauration, le retour au statut de son bisaïeul utérin est finalisé :
- Pair « à vie » par l’ordonnance du 4 juin 1814,
- Titre de duc et pair héréditaire le 31 août 1817, (lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat).
Louis-Joseph Nompar décède sans fils. Mais il a un frère, François Philibert Bertrand Nompar de Caumont (1772-1854) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Philibert_Bertrand_Nompar_de_Caumont
Plus tard (7 mars 1839), le duc de La Force accepta du gouvernement de Louis-Philippe Ier la dignité de pair de France (7 mars 1839) qu’il ne perdit qu’à la révolution de février 1848. Puis il est fait Duc de La Force (22 octobre 1839) (titre non héréditaire).
A sa mort, son fils Auguste Luc Nompar de Caumont (1803-1882), sénateur du Second Empire. https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Luc_Nompar_de_Caumont ne peut lui succéder comme duc de la Force, le titre paternel étant viager).
A sa mort, le fils du précédent, Olivier Emmanuel de Caumont (1839-1909) n’est pas duc de la Force, comme son père.
Auguste de La Force (1878-1961) est le fils d’Olivier.

Historien, il se fait reconnaitre par le tribunal de la Seine le titre de duc le 17 juillet 1914. Il se passionne pour l’histoire de son nom comme le montre son ouvrage : Anne de Caumont-La Force, comtesse de Balbi, Paris, Émile-Paul, 1909.
Héritier d’une lignée remontant aux croisades, le duc de La Force sut puiser dans ses archives familiales pour enrichir des ouvrages dans lesquels il a retracé, avec talent et érudition, quelques grandes pages de notre histoire.
Il fut élu à l’Académie française le 19 novembre 1925, par 17 voix contre 13 à Émile Mâle, […]. Son admission était une victoire du « parti des ducs », qui attendait une telle élection depuis la mort du duc d’Audiffret-Pasquier, quelque vingt ans auparavant.
Le duc de Castries fait entendre dans La Vieille Dame du quai Conti que le duc de La Force dut certainement à cette circonstance une élection somme toute précoce : lors de son élection en effet, il n’était âgé que de 47 ans et n’avait encore publié que trois volumes de son œuvre, dont une remarquable biographie consacrée à son arrière-grand-oncle Lauzun.
La boucle d’auto-référence est bouclé : comment douté d’un historien, académicien français, détenant les archives familiales, de ne pas être le duc que ses travaux justifient ?
Le titre de duc reconnu par le sceau le 6 mai 1966, confirmant ainsi la décision de 1914, pour Jacques Nompart de Caumont. Le duc était un archiviste-paléographe diplômé en 1936. En 1968, il devient président-fondateur de la Fédération française des sociétés de généalogie, et président-fondateur en 1971 de la Confédération internationale de généalogie. Il déposa en 1974, les archives familiales aux Archives Nationales. https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1988_num_146_2_464438
Comment interpréter ce profil de ce père fondateur de la généalogie en France et dans le monde ? Une forme de remerciement à une science qui a permis d’asseoir les prétentions paternelles ? Une forme de remerciement à l’Alma Mater chartiste afin de remplacer l’influence sociale par la science (comme le montre le don des archives) ?

Ascendance du Président-Fonfateur
Jacques de Caumont La Force, duc de La Force, né le 29 novembre 1912, Paris 8e, décédé le 7 août 1985, Lausanne (Suisse) (à l’âge de 72 ans), archiviste paléographe, historien.
Génération 2
2 Auguste de Caumont La Force, duc de La Force, né le 18 août 1878, 53 rue Aguado, Dieppe (Seine-Martitime), décédé le 3 octobre 1961, Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe) (à l’âge de 83 ans), homme de lettres.
… Marié le 29 juin 1908, Paris 7e, avec …
3 Marie-Thérèse de Noailles, née le 11 mars 1886, Le Mans (Sarthe), décédée le 18 avril 1956, Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe) (à l’âge de 70 ans).
Génération 3
4 Bertrand de Caumont La Force, duc de La Force, né le 11 avril 1839, Paris, décédé le 22 janvier 1909, Paris (à l’âge de 69 ans).
… Marié le 20 mai 1876, Paris 8e, avec …
5 Blanche de Maillé de La Tour-Landry, née le 8 mai 1854, Paris, décédée le 15 septembre 1909, Paris (à l’âge de 55 ans).
6 Amblard de Noailles, né le 28 avril 1856, Buzet-sur-Baïse (Lot-et-Garonne), décédé le 7 avril 1926, Paris 7e (à l’âge de 69 ans), officier d’infanterie, et historien.
… Marié le 6 octobre 1884, Saint Augustin, Paris 8e, avec …
7 Suzanne de Gourjault, née le 23 juin 1863, Saint Gervais la Forêt (Loir-et-Cher), décédée le 9 juillet 1948, Paris 16e (à l’âge de 85 ans).
Génération 4
8 Auguste, duc de Caumont Laforce, né le 22 octobre 1803, Paris Xe, décédé le 17 novembre 1882, Paris 8e (à l’âge de 79 ans).
… Marié le 22 avril 1833, Paris 8e, avec …
9 Antonine de Vischer de Celles, née le 23 février 1812, Paris 1er, assassinée le 20 février 1856, Paris 8e (à l’âge de 43 ans).
10 Armand-Urbain de Maillé de La Tour-Landry, né le 1er juillet 1816, Paris, décédé le 10 juin 1903, Paris 8e (à l’âge de 86 ans), officier de cavalerie, sénateur de Maine-et-Loire, député de Maine-et-Loire.
… Marié le 10 mai 1853, Paris 1er ancien, Paris, avec …
11 Jeanne Le Brun de Plaisance, née le 5 avril 1835, Paris, décédée le 19 octobre 1920, La Jumellière (Maine-et-Loire) (à l’âge de 85 ans).
12 Alfred, comte de Noailles, né le 13 janvier 1825, Paris, décédé le 23 mars 1895, Paris 8e (à l’âge de 70 ans).
… Marié le 29 avril 1852, Paris, avec …
13 Pauline de Beaumont, née le 16 juillet 1833, Saint Aubin de Locquenay (Sarthe), décédée le 5 mai 1915, Buzet (Lot-et-Garonne) (à l’âge de 81 ans).
14 Raoul, marquis de Gourjault, né le 5 septembre 1830, Tours (Indre-et-Loire), décédé le 14 octobre 1882, château de Belair, Fondettes (Indre-et-Loire) (à l’âge de 52 ans).
… Marié le 12 juillet 1856, Paris, avec …
15 Louise Bergevin, née en 1834, Blois (Loir-et-Cher), décédée le 14 mai 1869, Paris (à l’âge de 35 ans).
Génération 5
16 François Pierre Bertrand de Caumont, duc de La Force (8e, 7 mars 1839), né le 19 novembre 1772, Paris (Paris), décédé le 28 mars 1854 (à l’âge de 81 ans), colonel d’état-major dans la garde nationale, député du Tarn-et-Garonne (1815-1818 et 1824-1827), Pair de France.
… Marié le 30 avril 1788, paroisse St Sulpice (Paris), avec …
17 Marie-Constance de Lamoignon, née le 14 février 1774, Paris, décédée le 30 avril 1823 (à l’âge de 49 ans).
18 Philippe, baron de Celles (1796), comte de Celles et de l’Empire (1810), comte de Vischer de Celles (12 juillet 1826), né le 10 octobre 1779, Bruxelles, décédé le 1er novembre 1841, Paris (à l’âge de 62 ans).
… Marié le 23 mars 1810, Paris, avec …
19 Félicie de Timbrune de Valence, née le 27 juin 1787, Paris, baptisée, paroisse Saint-Sulpice (Paris), décédée le 13 janvier 1828, Rome (à l’âge de 40 ans).
20 Charles de Maillé de La Tour-Landry, duc de Maillé (2e), né le 10 janvier 1770, Paris, décédé le 5 janvier 1837, Paris (à l’âge de 66 ans), gentilhomme d’honneur de S. A. R. Monsieur, frère de Louis XVIII.
… Marié le 2 janvier 1811 avec …
21 Blanche-Joséphine Le Bascle d’Argenteuil, née le 22 avril 1787, décédée le 10 septembre 1851, La Roche-Guyon (Val-d’Oise) (à l’âge de 64 ans).
22 Jules Le Brun, duc de Plaisance (3e, 1859), né le 19 avril 1811, Paris (Paris), décédé le 15 janvier 1872, Paris (Paris) (à l’âge de 60 ans), député de la Manche (1846-1848).
… Marié le 24 juin 1834, Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Marne), avec …
23 Marie Berthier de Wagram, née le 19 février 1816, Paris Ier ancien (Paris), décédée le 23 juillet 1878, Moltrasio (Lombardia) (Italie) (à l’âge de 62 ans).
24 Alexis, comte de Noailles, né le 1er juin 1783, Paris, décédé le 14 mai 1835, Paris (à l’âge de 51 ans), officier d’état-major, colonel, aide-de-camp de Charles X, député, ministre d’état.
… Marié le 5 décembre 1819, Paris, avec …
25 Cécile de Boisgelin, née en 1797, Paris, décédée le 5 août 1836, Aas-Assouste, Eaux-Bonnes (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de 39 ans), dame d’atours de Marie Caroline de Bourbon Sicile, duchesse de Berry en 1825.
26 Antoine Amblard, comte de Beaumont, né en 1800, décédé en 1843 (à l’âge de 43 ans), officier de cavalerie.
28 Charles Ernest Louis de Gourjault, né le 10 novembre 1800, Altona, Hamburg (Deustchland), décédé le 28 octobre 1867, château, Saint-Ouen-les-Vignes (Indre-et-Loire) (à l’âge de 66 ans), auditeur au Conseil d’État (1830).
… Marié le 19 mai 1829, Paris, avec …
29 Anne Rose Charlotte Butel de Sainte-Ville, née le 28 octobre 1808, Anse-Bertrand (Guadeloupe), décédée le 12 juin 1874, Amboise (Indre-et-Loire) (à l’âge de 65 ans).
30 Louis Bergevin, né le 12 janvier 1798, Blois (Loir-et-Cher), décédé le 28 janvier 1876, Saint-Gervais (à l’âge de 78 ans), président du Tribunal civil de Blois.
… Marié en 1831, Nanteuil, avec …
31 Mathilde Donnay, née en 1816, Blois (Loir-et-Cher), décédée le 11 mars 1869, Paris (à l’âge de 53 ans).
Génération 6
32 Bertrand de Caumont, seigneur de Beauvilla, comte de Mussidan, marquis de Caumont-La Force, marquis de Taillebourg (28e), duc de Caumont-La Force (1er, 1764), seigneur du domaine et prévôté de Bergerac, né le 1er août 1724, Saint-Porquier (Tarn-et-Garonne), décédé le 22 janvier 1773, Versailles (Yvelines) (à l’âge de 48 ans), garde du corps de Louis XV, premier gentilhomme de la chambre de monsieur frère du roi (1779).
… Marié le 7 juin 1757, Saint-Sulpice, Paris, avec …
33 Adélaïde de Galard de Brassac de Béarn, née le 9 décembre 1739, décédée en octobre 1829 (à l’âge de 89 ans), dame pour accompagner la comtesse de Provence (Marie Josèphe de Savoie), puis gouvernante des enfants du comte d’Artois (frère de Louis XVI) et futur Charles X.
34 Chrétien-François de Lamoignon, marquis de Bâville(Boissy-sous-Saint-Yon, Essonne), baron de Saint-Yon(Essonne), seigneur de Saint-Chéron(Essonne), seigneur de Sermaize, de Saint-Sulpice, de Breux, de Breuilles, de Torfou, de Boissy-sous-Saint-Yon et de Ravenouville, né le 18 décembre 1735, Paris, décédé le 16 mai 1789, Bâville, Boissy-sous-Saint-Yon (Essonne) (à l’âge de 53 ans), président à mortier au Parlement de Paris, chancelier des ordre du roi, garde des Sceaux de France (1787-1788).
… Marié en 1758 avec …
35 Marie Élisabeth Berryer de Ravenoville, née vers 1740, décédée le 18 novembre 1832, inhumée, Couvent du Père Eternel, Vannes, 56 (Morbihan) (à l’âge de peut-être 92 ans).
36 Joseph Albert de Vischer, baron de Celles, seigneur de Traulez, de Pottes, de Schiplaeken, de Rameye et de Tolleghem-Capelle, né le 3 octobre 1735, Bruxelles, décédé le 8 janvier 1782 (à l’âge de 46 ans), chambellan de l’empereur d’Autriche, puis du roi Guillaume des Pays-Bas.
… Marié le 31 janvier 1765 avec …
37 Marie Philippine Ghislaine de Coloma, née le 13 juin 1746, Malines (Belgique), décédée le 2 février 1796, sous la paroisse de Saint-Géry, Bruxelles (Belgique), inhumée le 4 février 1796, Bruxelles (Belgique) (à l’âge de 49 ans).
38 Cyrus de Timbrune de Valence, marquis de Ferrières, comte de Valence et de l’Empire (1808), seigneur de Ferrières, né le 22 septembre 1757, Agen (Saint-Etienne) (ondoyé le 23 septembre), baptisé le 16 mai 1768, Agen (Lot-et-Garonne), décédé le 4 février 1822, Paris, inhumé, cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (à l’âge de 64 ans), maréchal de camp 1791, lieutenant-général 1792, sénateur de l’Empire 1805.
… Marié le 3 juin 1784, Paris (dans la chapelle de l’hôtel de Madame de Montesson); contrat signé le 30 mai à Versailles en présence de la famille royale., avec …
39 Edmée Brûlart, alias Péky, née le 11 mars 1767, Paris, décédée le 31 janvier 1847, Paris (à l’âge de 79 ans).
40 Charles-René de Maillé de La Tour-Landry, duc de Maillé (1er, 1er avril 1784), né le 5 octobre 1732, décédé le 15 janvier 1791 (à l’âge de 58 ans), page de la petite écurie du Roi (1747 ), lieutenant au regiment de Bourbon (1750), gentilhomme de la maison de Condé, colonel du régiment de Condé infanterie (1758).
… Marié le 8 mars 1769 avec …
41 Madeleine Angélique de Bréhant, née le 15 avril 1750, Paris, décédée le 26 juillet 1819, inhumée, église de Longpont (Lieux non classés) (à l’âge de 69 ans), dame du palais de la reine Marie Antoinette (1788-1792).
42 Jean Louis Le Bascle, marquis d’Argenteuil, né le 30 novembre 1749, décédé le 24 vendémiaire an II (15 octobre 1793), La Jumellière (Maine et Loire) (à l’âge de 43 ans), lieutenant-Général des armées du roi.
… Marié le 29 novembre 1779, Saint-Sulpice, Paris, avec …
43 Marie Joséphine Barjot de Roncé, née le 29 décembre 1759, Paris, décédée après 1787, dame pour accompagner Marie Thérèse de Savoie, comtesse d’Artois en 1783.
44 Alexandre Le Brun, baron de Plaisance et de l’Empire (3 mai 1810), né le 6 août 1780, Paris (Paris), tué le 24 novembre 1812, Lepel (Russie) (à l’âge de 32 ans), colonel de cavalerie, aide de camp de Berthier.
45 Adèle Louise Bérard, née en 1790, décédée le 1er mai 1811, Paris 1er (à l’âge de 21 ans).
46 Louis-Alexandre Berthier de Wagram, prince de Neuchâtel (30 mars 1806-1814), duc de Valangin (30 mars 1806), prince de Wagram (1er, 31 décembre 1809), né le 20 novembre 1753, Versailles (Yvelines), décédé le 1er juin 1815, Bamberg, Bavière (Allemagne), inhumé, crypte funéraire des Wittelsbach, Saint Quirinus, Tegernsee, Bavière (Allemagne) (à l’âge de 61 ans), ingénieur-géographe, maréchal d’Empire.
… Marié le 8 mars 1808, Paris, avec …
47 Elisabeth, Herzogin in Bayern, née le 5 mai 1784, décédée le 1er juin 1849, Paris (Seine) (à l’âge de 65 ans).
48 Louis-Marie, vicomte de Noailles, né le 17 avril 1756, Paris, tué le 5 janvier 1804, en combat naval à La Havane (à l’âge de 47 ans), maréchal de camp.
… Marié le 19 septembre 1773, Versailles devant le roi, avec …
49 Louise de Noailles, alias Mlle de Noailles, née le 11 novembre 1758, hôtel de Noailles, Paris Saint-Roch, exécutée le 22 juillet 1794, guillotinée à la barrière du Trône, à Paris (à l’âge de 35 ans).
50 Bruno-Gabriel, marquis de Boisgelin (1er, 31 août 1817), né le 26 août 1767, Pléhédel (Côtes-d’Armor), baptisé le 11 octobre 1772, Missillac (Loire-Atlantique), décédé le 3 mai 1827, Paris (à l’âge de 59 ans), maître de la garde-robe et premier chambellan de Louis XVIII.
… Marié le 22 avril 1788, église St Sulpice, Paris 6e, avec …
51 Cécile d’Harcourt, née le 27 février 1770, décédée le 12 octobre 1844 (à l’âge de 74 ans).
52 Christophe, comte de Beaumont, né le 6 mars 1776, Paris, décédé en 1843 (à l’âge de 67 ans), sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
… Marié après 24 germinal an VII avec …
54 Maximilien, comte de Perrochel, né en 1779, décédé en 1853 (à l’âge de 74 ans).
… Marié en 1803 avec …
55 Cécile de Fontaine de Saint-Victor.
56 Charles Marie Henri de Gourjault, né le 26 février 1766, décédé le 13 avril 1810, Paris (à l’âge de 44 ans), officier, colonel de cavalerie (1792), puis conseiller général de la Vienne.
… Marié le 27 février 1786, paroisse St Porchaire, Poitiers (Vienne), avec …
57 Angélique Emmanuelle Chevalier de La Coindardière.
58 Charles Joachim Butel de Sainte-Ville, né le 4 février 1773, Morne-à-L’Eau (Guadeloupe), baptisé le 20 avril 1773, Morne-à-l’Eau (Guadeloupe), décédé le 29 septembre 1817, eaux de Luz, Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées) (à l’âge de 44 ans), commissaire commandant de l’Anse Bertrand.
… Marié le 2 pluviôse an XII (23 janvier 1804), L’Anse-Bertrand (Guadeloupe), avec …
59 Nadine Budan, née vers 1789, Anse-Bertrand (Guadeloupe), décédée le 8 avril 1854, château, Saint-Ouen-les-Vignes (Indre-et-Loire) (à l’âge de peut-être 65 ans).
60 Louis Athanase Bergevin, né en 1753, décédé en 1832 (à l’âge de 79 ans), notaire, vice-président du tribunal civil de Blois, maire de Blois.
… Marié le 11 janvier 1780, Saint-Honoré, Blois (Loir-et-Cher), avec …
61 Elisabeth Rabineau, décédée le 25 octobre 1837, Blois (Loir-et-Cher).
62 René Donnay, né en 1779, décédé en 1841 (à l’âge de 62 ans).
… Marié le 26 juin 1813, Blois (Loir-et-Cher), avec …
63 Marie-Louise Le Fèbvre, née le 21 août 1791, Romorantin (Loir-et-Cher), décédée.

Louis-Joseph Nompar de Caumont est duc héréditaire par lettres patentes du 24 avril 1784 (perdues) et sa qualité mentionnée dans le contrat de mariage signé en présence du Roi le 2 mai et enregistré le 8.
Un extrait du jugement du tribunal de la Seine de 1914 mentionné a été publié dans l’Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines d’Europe de 1915-1921 publié en 1922. En substance, celui-ci se fonde sur les lettres d’érection de 1784 qui autorisaient la substitution par ordre de primogéniture masculine dans la descendance légitime des parents du premier duc nouvellement institué. Celles-ci semblent avoir disparues, mais le raisonnement juridique tenu repose sur les mêmes arguments que ceux publiés par Jaurgain dans son ouvrage sur la Maison de Caumont en 1912 (p. 69 et 126-133), qui prend entre autre pour base le contrat de mariage du dit duc, Arch. nat., MC ET II 717 (et MC ET CXVII 938 pour celui de son frère cadet). La République ne créant pas de titre, mais reconnaissant ceux existants, les preuves apportées par les concernés ont semblé convaincantes. Il est probable que les mêmes éléments ont été fournis au Service du Sceau en 1966 afin qu’il entérine alors le port du titre.
Dans Le petit Gotha illustré, Chaffanjon se réfère à l’autorisation royale de port du titre le 14 octobre 1787 et la reconnaissance de la succession possible par le cadet le 13 avril 1788, renvoyant à la cote Arch. nat., O1 201, fo 54 vo et 112 ro.
Quant à la pairie de 1814, héréditaire en 1815 et ducale en 1817, il n’y a pas de lettres patentes, Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830 : les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, t. 2, p. 53-54. Les pairs et ducs d’Ancien Régime n’étaient pas concernés par des lettres patentes d’une érection considérée comme déjà advenue, les trois ordonnances se suffisant en elles-mêmes pour l’octroi de la pairie sous sa nouvelle forme en reprenant le titre détenu. En ce qui concerne la mise en place d’un majorat pour assurer l’hérédité, il en va de même sauf aménagements ultérieurs (Sigurd Stegmann von Pritzwald, François Pascal, Répertoire des familles nobles de l’Empire et de la Restauration titulaires d’un majorat sur demande, coll. Knosos, 40e vol., Paris : S[ociété] P[olygraphique] M[ang], 2005, p. 34-35). Mais la question de la pérennité de la pairie de 1814 après 1838 se pose. Elle est contournée par l’appel à la pairie viagère en 1839. L’Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines d’Europe de 1870 en doutait avant de se raviser en 1922 comme vu supra. Mais comme il ne semble s’appuyer que sur les pièces d’Ancien Régime en reprenant le jugement de 1914, seule la pairie est à considérer comme éteinte (outre que 1848 soit passé par là et que sa transmission à une branche cadette aurait auparavant été soumise à sanction royale en vertu de l’ordonnance du 19 août 1815).
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