Par Carlodangio — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien

Le fondateur

Par Pierre Mignard — http://collections-musees.bordeaux.fr/ow4/mba/images/013-025-2822.JPG, Domaine public, Lien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_d%27Orl%C3%A9ans_(1640-1701)

Après 1709, les ducs d’Orléans devinrent également les premiers princes du sang, jouissant ainsi du prédicat d’Altesse sérénissime et de l’appellation de « monsieur le Prince » à la Cour.

Louis–Philippe, roi des Français

Par Franz Xaver Winterhalter — Portraits officiels: Louis-Philippe et Napoléon III, uploaded by user:Rlbberlin, Domaine public, Lien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Ier

Après l’abdication de Napoléon Bonaparte en 1814, Louis-Philippe rentre vivre en France, où il reçoit le titre de duc d’Orléans que portait son père.

 Au lendemain de la mort de Louis XVIII (1824), il obtient le rang d’altesse royale accordé par Charles X.

Il devient roi des Français après la révolution de 1830 : le duché d’Orléans fait retour à la Couronne. Mais les « légitimistes » considère le roi des Français comme un usurpateur, ils ne lui concède que le titre ducal de ses aïeux anté-révolutionnaires.

Ferdinand–Philippe d’Orléans

Par Atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres — National Gallery, Domaine public, Lien

Avec l’avènement de la monarchie de Juillet, il prend le titre de duc d’Orléans et devient prince royal.

On peut considerer cela comme la création d’un titre mais sans l’asseoir sur un territoire.

Philippe d’Orléans (1838–1894)

Le fils ainé du précédant, À sa naissance,il reçoit le titre de comte de Paris de son grand-père, le roi des Français Louis-Philippe I^er. Quatre ans plus tard, en 1842, l’enfant perd son père, Ferdinand-Philippe d’Orléans, et reçoit de son grand-père le titre de prince royal, qui remplace celui de dauphin durant la Monarchie de Juillet.

On peut donc considerer que les titre de duc d’Orléans et de comte de Paris sont éteint par retour probable à la couronne. En 1850, le Roi des Français meurt et Philippe devrait reprendre ce titre.

Mais Roi des Français indique une autorité sur un peuple et non un territoire. La vie politique française est devenue république puis empire puis de nouveau république. Les titres de Roi des Français et donc de prince royal y attaché non plus d’existence.

Philippe est comte de Paris jusqu’à sa mort.

En 1883, Henri, comte de Chambord, dernier mâle de la branche ainée issue de Louis XV meurt. Que devient Philippe ? est-il Philippe VII roi de France (selon les « orléanistes ») ou Philippe, duc d’Orléans et prince du sang (selon les « légitimistes ») ?

Philippe d’Orléans (1869-1926)

Fils ainé du précédent, à sa naissance, il reçoit le titre de courtoisie de duc d’Orléans. On semble ici reprendre le schéma qui fait du titre de duc d’Orléans celui du premier successible à une restauration de la Monarchie de Juillet.

En 1883, Philippe devient-il le Dauphin de France (selon les « orléanistes » ou le « duc de Chartres » selon la pratique d’Ancien régime pour l’héritier du duché d’Orléans ?

Pour la maison d’Orléans, le duc de Chartres en 1883 est l’oncle paternel de Philippe et ce depuis sa naissance en 1840. Ce qui voudrait dire que en 1842, cet oncle Robert serait devenu duc d’Orléans, comme frère du prétendant et premier successible et ce de 1842 à 1869, année de naissance de son neveu).

Philippe meurt en 1926 sans enfant.

Jean d’Orléans (1874-1940)

Il est le petit-fils de Ferdinand-Philippe. Il devrait reprendre le titre d’Orléans de son grand-père, pour les « légitimistes » il est le duc d’Orléans issu de l’Ancien Régime.

de même pour ses descendants agnatiques ainés : Henri d’Orléans (1908-1999), Henri d’Orléans (1933-2019) et Jean d’Orléans (1965). Le titre de Comte de Paris doit être considéré comme ayant fait retour à la Couronne.

La non collation de titre ducaux traditionnel de la famille royale d’Ancien Régime par Philippe d’Orléans (1838-1894) montre qu’il ne se considérait pas comme un héritier de ces rois. Ce n’est qu’avec Henri (1908-1999) que l’ont voit naitre un  comte de Clermont (1957-1984 et 1990-1999) pour son fils ainé remettant au goût du jour un vieux titre bourbonnien.

Le titre de Duc d’Orléans pour Jacques (1941) et de duc de Chartres pour son fils  Charles-Louis  (1972) indique bien la reprise d’une tradition d’Ancien Régime posant les Orléans comme branche imédiatement puinée de celle des rois.

Le titre de Comte d’Évreux  est étonnant car n’appartenant plus à la famille royale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_comtes_d%27%C3%89vreux

Le titre de comte de la Marche issus des princes de Conti mais qui avait fait retour à la Couronne.

C’est le titre de Duc d’Anjou au fils du comte d’Evreux, est-ce là une façon de dire que cette branche doit être considérée comme tertiogenitus et venant après celle des ducs d’Orléans alors pourquoi l’avoir donné au fils et non au père ? Ce titre d’Anjou devrait donc continuer dans la branche imédiatement cadette : celle des comte de Dreux.

On peut noter que le titre de Dauphin du Viennois, traditionnellement attaché à l’héritier du trône n’a pas été formellement donné.

Si on oublie la dignité royale perdue à la révolution de 1848, le duc d’Orléans devrait rejoindre les ducs & pairs de France dans l’ordre de création (1661) soit entre Mortemart : duché-pairie en 1650 et Noailles : duché-pairie en 1663.